Le télétravail est la règle, quand c’est possible. Surtout pour les plus fragiles. Dans son protocole mis à jour, le gouvernement promeut également l’application « TousAntiCovid » dans les entreprises.
Reconfinement
Le ministère du Travail a réactualisé son protocole depuis l’annonce du reconfinement. Et depuis la publication du décret du 29 octobre. Ce dernier décrit les conditions dans lesquelles ce nouveau confinement doit s’effectuer,
Ministère du Travail
Ses principales modifications concernent notamment le télétravail, considéré comme incontournable lorsque la fonction et le poste s’y prêtent. Cette nouvelle mise à jour du protocole «pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid-19 » fait également la promotion de la fameuse application qui n’a pas obtenu grand succès jusqu’ici « StopCovid ». Rebaptisée « TousAntiCovid ». Il insiste sur la suspension « des moments de convivialité dans le cadre professionnel ».
Protocole
En préalable, le ministère rappelle que le dialogue social est « un élément essentiel pour la mise en œuvre des mesures prévues par ce protocole ».
Télétravail
Sur la question du télétravail, le gouvernement est monté d’un cran. Il tente à la fois de protéger la population et de maintenir une activité économique. Si le télétravail n’est pas obligatoire au sens strict, le ministère souligne bien qu’il « doit être la règle pour l’ensemble des activités qui le permettent ». Il s’agit d’un « mode d’organisation de l’entreprise qui participe activement à la démarche de prévention du risque d’infection au SARS-CoV-2 ». Et qui « permet de limiter les interactions sociales aux abords des lieux de travail et sur les trajets domicile travail. » En outre, les réunions en audio ou visioconférence doivent constituer la règle et les réunions en présentiel l’exception.
Salariés fragiles
Le ministère précise que les employeurs doivent apporter une attention toute particulière aux salariées et salariés à risque de formes graves de Covid-19. Le télétravail est une solution à privilégier. Si cela n’est pas possible, il doivent mettre à leur disposition un masque chirurgical. Ce dernier doit être porté sur le lieu de travail. Mais aussi dans les transports en commun. Ou lors des trajets domicile-travail et déplacements professionnels. Il insiste sur le fait que la durée maximale du port du masque est de 4 heures. « Il doit être changé a minima toutes les 4 heures et lorsqu’il est souillé ou mouillé ».
« TousAntiCovid »
Par ailleurs, le gouvernement insiste sur la nécessité pour l’employeur d’ « informer le ou la salariée de l’existence de l’application « TousAntiCovid » ». Et de « l’intérêt de son activation pendant les horaires de travail ».
Son utilité est notamment rappelé en cas de survenue d’un cas avéré dans l’entreprise. Le référent-Covid doit pouvoir faciliter l’identification des contacts par les autorités. Il s’appuie « sur les déclarations du salarié concerné et son historique d’activité dans l’entreprise ».
Gouvernement
Enfin, sur la question des visières, le ministère rappelle qu’elles ne sont pas une alternative au port du masque. Les autres mesures, dont notamment celles qui promeuvent la distanciation et organisent les sens de circulation, sont identiques à celles préconisées jusqu’ici. Le ministère du Travail met à la disposition de tous et toutes sa page Conseils et bonnes pratiques.
Pierre Luton
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