Pourquoi faut-il soigner son SEO ?
On ne dépense pas assez en référencement naturel. C’est le leitmotiv des spécialistes du SEO… Contrairement au SEA (c’est-à-dire les liens sponsorisés, le référencement payant via notamment les Ads), le SEO prend du temps pour arriver à maturité.
Les efforts engagés ne se voient pas immédiatement. Beaucoup de référenceurs rappellent que le SEO correspond à une démarche globale (sur la qualité du contenu, la technique, la popularité). Est-ce pour tout cela qu’il est négligé ? Pourtant, ça vaut le coup. Ces mêmes spécialistes rappellent que le SEO constitue le premier levier d’acquisition globale. Il pourrait même générer « sept fois plus de trafic qualifié que les liens sponsorisés ».
Search engine optimization (SEO)
Qu’est-ce que le SEO ? Le SEO (pour search engine optimization), ou référencement naturel, comprend toutes les méthodes qui consistent à remonter le plus haut possible son site sur les pages des moteurs de recherche. L’idée consiste à améliorer la visibilité des sites en apparaissant en première place dans les requêtes sur Google, notamment. La référence à Google n’étant pas anodine en France puisque, désormais, plus de 90 %de nos concitoyennes et concitoyens recourent à ce moteur.
Dépenser plus !
C’est un peu contradictoire, mais d’un côté, les e-commerçants sont nombreux à vouloir optimiser leur SEO en 2018 et de l’autre côté de la barrière, il est généralement admis que les entreprises dépensent trop peu dans le référencement naturel. Ainsi, 73% des sites français n’ont pas été mis à jour depuis un an en 2018, selon le Blog du modérateur. Entre 46 et 60 % des contenus seraient des reprises ou des copiés/collés. Et seulement 17 % des petites structures investissent en SEO…
Algorithmes
Nombre d’entreprises miseraient plutôt sur la technique… Certains imaginent peut-être que les algorithmes de Google constituent une sorte de galaxie mystérieuse qu’on ne peut aborder que par la technique. Il est vrai que le moteur de recherche le plus populaire en France ne dévoile pas toute sa machinerie et change les règles du jeu sans prévenir. Mais il ne s’agit ni de magie, ni d’incantation, ni même seulement de technique.
Mots-clés
Il faut rappeler que Google analyse surtout des mots. Des mots-clés. Et ce sont ces mots-clés -simples et combinés- présentés de la bonne façon qui peuvent, en étant patient, remonter un site dans les résultats de recherche. Quand on sait que 70 % des résultats pris en compte par les internautes -et sur lesquels ils cliquent- sont des résultats naturels. Ça fait réfléchir. C’est que ces résultats correspondent à leur requête, donc aux mots (ou groupe de mots) qu’ils ont eux-mêmes tapés pour effectuer leur recherche.
Journaliste
C’est pour cela qu’un journaliste, un rédacteur en particulier, ne peut être qu’attiré par ce challenge. Tout en ayant bien conscience qu’il s’agit-là de satisfaire aux exigences de Google (ou de tout autre moteur de recherche). C’est déjà bien de savoir à qui on a affaire, comment ça marche, à quoi ça sert ! Cette recherche sémantique est aussi passionnante car elle pousse à analyser comment sont formulées les requêtes de nos lecteurs et/ou de nos acheteurs. Donc leurs sujets d’intérêt.
Le contenu est roi !
C’est donc le contenu de qualité qui prime. Celui qui répond le mieux aux requêtes de notre public. Le contenu natif, d’une certaine densité (au moins 300 mots par page) régulièrement mis à jour, jamais copié. Tout en soignant les différentes balises, titres, inter, métadescription... Sans oublier les images. Et sans négliger la popularité : à savoir les liens que l’on crée et ceux que l’on reçoit de sites bien placés. L’on dit que le SEO est qualifiant dans une « démarche globale ».
Combiner SEO et SEA
Et combiner SEO et SEA semble enfin la pratique la plus judicieuse. Mais à la différence du SEO, le référencement naturel, lui, est gratuit. « C’est le levier d’acquisition digitale numéro un, celui qui draine plus de la moitié du trafic global sur internet. C’est la stratégie la plus ROIste (retour sur investissement Ndlr), puisqu’elle ne s’appuie sur aucun investissement publicitaire», dit le responsable d’Eskimoz (agence en référencement naturel). Il ne s’agit pas de payer pour être vu. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’il ne faille pas investir, ni faire travailler les spécialistes du contenu.
PLuton
Chef de projet multimédia
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