Une étude de la Drees, à l’automne dernier, publiée en janvier 2021, décrit la prise en charge des patients contaminés par les généralistes.
Drees
Comment les médecins généralistes se sont-ils adaptés à la prise en charge des patients positifs au covid-19 ? La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) du ministère de la Santé a sondé les praticiens en octobre et novembre 2020, et vient de faire paraître ses résultats.
Prise en charge
Le rebond de l’épidémie cet automne semble avoir impacté ces derniers. Ils indiquent, en effet, avoir réalisé plus de consultations liées au covid-19, au cours de ce sondage, que durant le déconfinement, au printemps dernier.
Médecins généralistes
En raison de cette épidémie, ces praticiens affirment avoir adapté leur mode d’organisation. Près d’un sur deux a recouru à des tranches horaires spécifiques pour prendre en charge les patients. Dans la plupart des cas, ajoute l’étude, les médecins généralistes reçoivent ces patients à leur cabinet. Sept médecins sur dix déclarent avoir également utilisé la téléconsultation. Parmi ceux qui font partie d’une communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) existante, ou à venir, (la Drees souligne qu’ils sont 2 sur 10 dans ce cas). 60 % déclarent que leur CPTS a également mis en place une prise en charge coordonnée.
Patients
Par ailleurs, les médecins interrogés se montrent relativement rassurants sur l’état de santé de leurs patients. 8 % d’entre eux, seulement, estiment avoir traité des cas dont la gravité a été jugée « importante » voire « très importante ». Près de la moitié des médecins, interrogés dans le cadre de cette étude, notent, en outre, avoir reçu (notamment durant le mois précédant l’étude) des patients qui sont revenus plusieurs mois après une infection et se plaignant de symptômes persistants.
Covid-19
Enfin, la quasi-totalité des médecins interrogés affirme avoir prescrit en particulier du paracétamol à leur patient contaminté. Que « celui-ci présente ou non des symptômes et quelle que soit la gravité de son état ». Lorsque le dernier patient testé positif qu’ils ont reçu était en âge de travailler (18-64 ans), plus de 8 médecins sur 10 lui ont prescrit un arrêt de travail. « Ce résultat est certainement à rapprocher des consignes de l’Assurance maladie, qui recommande de prescrire un arrêt de travail pour tous les patients symptomatiques, ainsi que pour ceux sans symptômes ne pouvant exercer leur activité en télétravail ».
Pierre Luton
© Damien – stock.adobe.com
Home
- Bronchiolite, infection respiratoire : des vaccins pour les tout petits et les personnes âgées - 11 juillet 2024
- Pierre Luton alias Pluton journaliste, spécialisé santé, social et SEO - 10 juillet 2024
- La propagation des moustiques inquiète en Europe - 20 juin 2024