La plateforme anti-discriminations a été mise en place le 12 février 2021. Elle peut être jointe sur antidiscriminations.fr ou au 39 28.
12 février 2021
La plateforme anti-discriminations annoncée par le gouvernement fonctionne depuis le 12 février 2021. La Défenseure des droits gère cette plateforme. Elle peut être jointe de deux façons différentes. Soit via internet à l’adresse antidiscriminations.fr, par tchat, ou via un numéro de téléphone à 4 chiffres : le 39 28. Elle propose un accès aux personnes sourdes et malentendantes.
Anti-discrimination
Ce projet fait partie des annonces du président de la République à l’automne dernier sur Brut, est destiné aux personnes victimes ou témoins de discriminations, quel qu’en soit le motif (origine, handicap, sexe, etc.) et le domaine (emploi, logement, accès à un service, accès à un service, etc.).
Plateforme
Les personnes concernées peuvent compter sur des « juristes (qui) écoutent, accompagnent et orientent gratuitement les personnes pour les rétablir dans leurs droits », explique le site de la Défenseure des droits. D’une part, cette institution indépendante bénéficie d’une expertise juridique reconnue. D’autre part, elle dispose de relais d’accompagnement sur le territoire, nécessaires à la bonne mise en œuvre de ce service. Enfin, elle possède un réseau de plus de 530 délégués répartis en métropole et en outre-mer. « Si la situation relève d’un de ses champs de compétence, le Défenseur des droits pourra intervenir selon ses modes d’action habituels pour rétablir la personne dans ses droits. Si la situation n’est pas du ressort de l’institution, nous orienterons directement la personne vers les interlocuteurs institutionnels ou associatifs compétents. »
Coup d’envoi
Le Collectif handicaps a salué sa création en rappelant qu’avec « ses 50 associations », il « participe à cette plateforme » pour « mieux accompagner les personnes handicapées victimes de discriminations ». De son côté, la Fnath s’est dit fière de « contribuer » ainsi « à l’accompagnement des victimes ».
Critiques
Déjà, certains « pointent (…) les limites du dispositif. Notamment, sur France inter. « »Que l’on ait un appel d’air, qu’il y a ait un numéro, tant mieux ! », reconnaît Jean-François Amadieu, professeur à l’Université Paris 1». Et «directeur de l’Observatoire des discriminations. » Mais «il déplore de « grands oubliés » dans les thèmes et les acteurs associés à la démarche. « Pourquoi associe-t-on le Cran et pas du tout la CGT ou la CFDT ? Les syndicats peuvent agir face aux discriminations au travail. » »
Salariés
D’autres se félicitent, comme Maddyness, le « magazine des startups françaises », que cette plateforme aide aussi les salariés et salariées.
- Sur internet : antidiscriminations.fr
- Par tchat
- Par téléphone : 39 28